Lazarus lake, fondateur du trail le plus dur au monde « la Barkley » envoie toujours aux rares participants, avant la course, une lettre de condoléance les avertissant des moments désagréables qui les attendent. Voici la nôtre !
1) Participer à une première édition est synonyme de saut dans l’inconnu, ne pas savoir où on va mettre les pieds. Sur Internet, il n’y a aucun avis, aucune note sur notre course aussi bien sur Tripadvisor que sur Facebook. S’inscrire à notre course c’est faire confiance au niveau organisation à l’expérience de 3 petits clubs locaux dont les centaines d’éditions de courses organisées depuis 15 ans (Les foulées Bonnimatoises, la course de l’automne, la Baillargeoise, le trail du Pinail, le trail nocturne de la forêt de Moulière) n'ont jamais dépassé 24 km. Quel risque ! Attendez la seconde édition, c’est plus sûr.
2) C’est plus dur qu’une course sur bitume. Le bitume c’est la garantie de pouvoir courir à la même allure pendant toute l’épreuve, c’est la garantie d’une course sans obstacle, de pouvoir être rassuré sur sa forme en réalisant son temps de référence, celui fait lors des 10 dernières courses. Un trail, de surcroit à l’automne et en forêt, c’est de la boue, des racines, des monotraces, des côtes où il faut serrer les dents, des descentes glissantes et des animaux sauvages. On part au petit matin avec une frontale, on arrive sale avec des écorchures avec un chrono sans référence possible. Quel intérêt ?
3) Les beaux paysages, ça coupe le souffle. Voire c’est dangereux. Les meilleurs traileurs vous le diront, il faut regarder ses pieds quand on court. La beauté de la forêt, les paysages magnifiques du Pinail risquent de vous distraire et vous faire glisser sur une pierre humide, vous faire assommer par une branche basse. Restez chez vous !
4) Pas d’internet. Aucune possibilité depuis la forêt de faire de Live sur Instagram ou autre « Be real ». Vos magnifiques photos donnant une image de héros bravant la nature devront attendre le dimanche soir pour être postées.
5) Pour le Summer Body 2024 c’est trop tôt et pas besoin de Winter body, on peut mettre un gros pull.
Si malgré ces avertissements la première édition de notre trail vous intéresse, c’est ici
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